Benoît en interview avec son clown Michel.

Benoît : Bonjour Michel !
Michel : Bonjour Benoît… Enfin bonjour moi …car toi, c’est moi non ?
Benoît : Bon s’il te plait, ne commence pas à faire le clown, cette interview est sérieuse c’est pour la newsletter !
Michel : Bah franchement t’es plus drôle en clown…allez je t’écoute.
Benoît : Alors Michel, parle-nous de toi.
Michel : Je suis arrivé à l’Île aux clowns en juin 2020 pour entamer la formation initiale de clown hospitalier et depuis je « clowne » à travers tout le pays avec mes collègues.
Benoît : Qu’est ce qui te plait le plus dans ce métier ?
Michel : Moi j’adore rire, faire des âneries avec mes collègues pour faire marrer les personnes que nous rencontrons et surtout manger du chocolat.
Benoît : As-tu une spécialité ?
Michel : Les prouts !
Benoît : Tu es désespérant ….
Michel : Euh je tiens quand même à te rappeler que toi, t’es un peu moi quand même…et d’ailleurs t’es qui toi ?

Benoît : Oui tu as raison, ramenons un peu de sérieux ! Moi, au départ je suis de formation éducateur spécialisé et j’ai travaillé 20 ans en France auprès d’un public en situation de grande précarité. Le travail du clown m’a toujours intéressé et je faisais déjà un peu de clown en mode amateur avant de franchir le pas et de changer de voie. Ce que j’adore dans ce nouveau métier c’est les rencontres et le rapport humain. Chaque journée et chaque sortie sont différentes mais l’objectif est toujours le même : apporter du positif et du rire dans des situations parfois complexes.
Par rapport au Luxembourg, je prends énormément de plaisir à intervenir auprès d’un public à dimension internationale. Cette multitude de nationalités, y compris chez mes collègues, est une véritable richesse et demande tout un travail d’adaptation et de jonglage linguistique et culturel, et j’adore faire ça avec mon personnage de clown.

Michel : Ho super. Mais dis-moi : Depuis le temps, tu dois maîtriser à merveille la langue Luxembourgeoise ?
Benoît : ….Euh….Désolé je ne t’entends plus…je passe sous un tunnel…et ça ne capte plus…on se rappelle…à tout vite….Bisous Michel.





